Le monde des Requins
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L'Orque ou épaulard

L'ORQUE : (Orcinus Orca)
L’orque est le plus grand de la famille des delphinidés. Elle fait partie de la sous-famille des globicéphalidés (5 espèces) où l’on trouve les plus gros dauphins. Mais de toute la famille, c’est l’orque qui est la plus exceptionnelle ! Dotée d’une intelligence 4 fois supérieure à celle du Tursiops Truncatus (Grand dauphin), c’est aussi le plus beau et le plus rapide des mammifères marins ! Le record de vitesse est détenu par un mâle de 6 mètres de long qui nageait à 56 km/h ! Mais les scientifiques pensent que les orques doivent faire des pointes de vitesse supérieures à 65 km/h. Après tout, on ne peut pas vérifier la vitesse de tous les orques, et en plus, il faut y être au bon moment !


Mensurations et chiffres sur l’orque :
L’orque est non seulement le plus grand des dauphins, mais aussi le plus grand prédateur de notre planète, et, qui le sait, peut-être le plus efficace des prédateurs qui n’aient jamais existés grâce à son intelligence ! Le record du plus grand mâle est de 9,74 m de long pour un poids de 10,5 tonnes ! La plus grande femelle mesurait 8,40 m de long et pesait 7,5 tonnes.
En moyenne, un mâle adulte mesure entre 6,70 m et 8,50 m pour un poids variant de 5,5 à 8 tonnes. Les femelles adultes mesurent en moyenne 6 à 7 m de long pour un poids compris entre 2,5 et 4,5 tonnes. Cependant, les mensurations varient d’une population à une autre. En Antarctique, il y a des orques dites de « forme naine ». Elles sont plus petites que les orques de « forme commune » mais sont plus lourdes à taille égale. Les mâles adultes mesurent entre 6,5 et 7,5 m de long pour un poids de 6 à 8,2 tonnes. Quant aux femelles, elles mesurent entre 5,5 et 6,5 m de long à l’âge adulte, pour un poids de 2 à 4 tonnes. Il serait bon de noté que les orques nomades (dites transiantes) sont plus lourdes que les résidents ou les offshores à taille égale. D’ailleurs, seule une orque nomade pourrait atteindre le poids maximal et exceptionnel de 11 tonnes.

Voici un récapitulatif des mensurations :

Mesures moyennes et maximales chez les orques de forme commune :

Longueur moyenne des mâles : 6,70 - 8,20 m
Longueur moyenne des femelles : 5,50 - 7,30 m
Poids moyen des mâles : 5 - 7 tonnes
Poids moyen des femelles : 2,50 - 4 tonnes
Longueur maximale des mâles : 9,80 m
Longueur maximale des femelles : 8,40 m
Poids maximale des mâles : 11 tonnes
Poids maximale des femelles : 7,50 tonnes

Mesures moyennes et maximales chez les orques de forme "naine" :
Longueur moyenne des mâles : 6,50 - 7 m
Longueur moyenne des femelles : 5 - 6 m
Poids moyen des mâles : 5 - 6,50 tonnes
Poids moyen des femelles : 2,50 - 3 tonnes
Longueur maximale des mâles : 7,50 m
Longueur maximale des femelles : 6,50 m
Poids maximal des mâles : 8,2 tonnes
Poids maximal des femelles : 4 tonnes


Les 3 types d'orques :
En fait, toutes les orques n’ont pas le même comportement, ni les mêmes mœurs et le même régime alimentaire. On les définies donc en 3 types : les résidentes ; les hauturières (offshore) et les nomades (transients).

- Les résidentes : ces orques vivent en grands groupes de 5 à 50 individus et possèdent un territoire bien déterminé. On les localises principalement au large des côtes du Canada, notamment au large des îles Vancouver. Elles se nourrissent essentiellement de poissons(ichtyophages) comme le saumon rouge (certaines pèsent plus de 20 kilos), et occasionnellement de mammifères marins tels les pinnipèdes mais ce sont des cas extrêmement rares. En général, elles se montrent plutôt pacifiques envers leurs cousins à savoir les autres cétacés. On a déjà vu des lagénorhynques obscurs (petits dauphins aux rostres peu proéminant) nager à travers une bande d’orques résidentes, sans que ces dernières ne cherchent à attaquer. La hiérarchie sociale chez les orques résidentes est très complexe. Ainsi, chaque pod est dirigé par la plus vieille femelle, la matriarche. Les pods sont définis comme le plus grand groupe cohésif d’individus voyageant ensembles la plupart du temps. Ensuite il y a les sous-pods, c’est-à-dire une division du pod, où d’un côté il y a les mâles matures et de l’autre les femelles et les juvéniles. Mais cette division ce fait seulement quelques heures et peuvent les séparer de 7 km. Au sein d’un pod résident, il y a une petite unité d’organisation qui est le groupe maternel. Composé d’une mère et de ses descendant. Les résidentes ont des vocalisations de sons variés et fréquents.

- Les hauturières (dites offshore) : Chez les orques hauturières, les groupes sont énormes : ils sont composés de 30 à 60 orques ! Ces orques sont exclusivement ichtyophages, c’est-à-dire que leur régime alimentaire comprend que les poissons. Elles sont très nombreuses au large de la Norvège, où elles ont appris à chasser le hareng. Cette chasse organisée, montre bien l’intelligence chez l’orque ! D’ailleurs, certains scientifiques affirme qu’elle est 4 fois plus développée que celles des autres cétacés !Les orques hauturières sont les plus bruyantes de toutes. Elles passent s’en arrêt leur temps à communiquer avec divers sons et cliquetis. Elles sont légèrement plus petite et plus trapues que les orques résidentes ou nomades. Au niveau hiérarchie, le principe est le même que chez les orques résidentes.


- Les nomades (transients) : ceux sont les maîtres absolus des océans ! Parfois solitaire, ou en meute de 2 à 7 individus, les orques nomades s’attaquent à des proies de toute taille et n’ont peur de rien ! Deux orques mâles nomades n’avait même pas hésiter à s’attaquer à un cachalot mâle adulte (physeter catodon) ! Les orques nomades ne semblent pas avoir de hiérarchie stricte, donc le terme « pod » ne leur ai pas applicable. Il est préférable d’appliquer la notion de « groupe ». Ces orques n’ont pas de territoire déterminé et se déplacent constamment. Les nomades sont plus lourds que les résidentes ou les hauturières et ont plus de carrure. De plus à taille égale, elles ont des dents plus grandes.

CA2 : une femelle nomade à part.
Qui aurait pu penser qu’une orque femelle solitaire nomade (accompagnée maintenant d’un petit) soit une tueuse de grands requins blancs ? Non, vous ne rêvez pas, car c’est vrai. Au large de la Californie, au triangle rouge, patrouille souvent des orques nomades. Mais, quelque part dans la même zone, une orque femelle solitaire nommée CA2, d’une taille de 6,50 m traque le requin blanc. Pourquoi ? Parce que pour elle, le foie du requin blanc c’est son « chocolat ». Une seule de ses attaques a pu être observée, ou elle mettait en pièce un requin blanc de 3 mètres. On a pas vu d’autres attaques pour l’instant, mais on sait qu’elle est toujours là, et qu’elle n’a aucune cicatrice. Personne n’a assisté ou vu une orque s’attaquer à un gros requin blanc de 6 voire 7 mètres. Mais cela a sûrement eu lieu, étant donné qu’on ne peut jamais être toujours sur le terrain pour ses attaques. Un peu comme avec le cachalot. Peut être y a-t-il déjà eu un cachalot mâle tué par des orques, qui sait ? On ne peut pas tout voir dans cet immense océan ! En ce qui concerne les requins, Cousteau a déjà observé deux orques qui avaient chacune un requin-tigre dans la gueule. Une des orques avait une requin-tigre de 4 m dans sa gueule ! Si on devait parler d’autres faits, des scientifiques ont observé une orque tuant un requin blanc, mais pas pour se nourrir. En effet, deux orques chassaient des poissons, plus précisément des saumons, quand un requin blanc d’environ 3,50 m apparut. La plus jeune des deux orques, a chargé le requin et l’a complètement éventré. C’était surtout pour éliminé la concurrence, plutôt que d’une recherche de nourriture. Un autre fait, filmé par Cousteau, ou une orque avait jailli de l’eau avec un requin des récifs de 2,50 m dans la gueule.